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L'équipe Environnement Notre Parti C'est Fréjus
Animateur PHILIPPE DEFERT
La politique environnementale d'une municipalité est un ensemble de mesures, de stratégies et de politiques mises en place par une administration locale pour faire face aux défis liés au changement climatique et pour promouvoir le développement durable. Voici quelques aspects importants d'une politique environnementale municipale en relation avec le changement climatique. Cette politique travaille sur l’aspect atténuation et l’adaptation au changement climatique et suit aussi les recommandations de l’agenda2030. Toute action mise en place doit pouvoir répondre de son impact au niveau des limites planétaires :
Réduction des émissions de gaz à effet de serre : Les municipalités peuvent mettre en place des programmes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre sur leur territoire. Cela peut inclure la promotion des transports en commun, la mise en place de zones piétonnes, la gestion des déchets, l'efficacité énergétique des bâtiments municipaux, etc.
Énergie propre : Les municipalités peuvent encourager l'utilisation d'énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité pour alimenter leurs infrastructures et inciter les résidents et les entreprises à utiliser des sources d'énergie propre.
Planification urbaine durable : Une planification urbaine adaptée au changement climatique peut réduire les risques liés aux inondations, aux vagues de chaleur et aux autres phénomènes météorologiques extrêmes. Cela peut inclure des mesures telles que la création de zones tampons naturelles, la réduction de l'imperméabilisation des sols et la préservation des espaces verts.
Gestion de l'eau : Les municipalités doivent mettre en place des stratégies pour gérer efficacement l'eau, en particulier dans le contexte du changement climatique. Cela comprend la gestion des inondations, la conservation de l'eau, la réutilisation des eaux usées, et la protection des ressources en eau locales.
Rendre une ville « éponge » : signifie généralement mettre en œuvre des actions visant à améliorer la gestion de l'eau de manière durable et à réduire les risques liés aux inondations.
Voici quelques actions : que les municipalités peuvent entreprendre pour rendre une ville "éponge" :
Aménagement de zones de rétention d'eau : Créer des zones de rétention d'eau, telles que des bassins de rétention et des étangs, pour permettre à l'eau de pluie de s'infiltrer dans le sol plutôt que de provoquer des inondations.
Toits verts : Encourager l'installation de toits verts sur les bâtiments le permettant, afin d'absorber l'eau de pluie, de réduire le ruissellement et d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments.
Revêtements perméables : Utiliser des matériaux de revêtement perméables sur les trottoirs, les routes et les places pour permettre à l'eau de pluie de s'infiltrer dans le sol.
Promotion des espaces verts : Encourager la création d'espaces verts tels que parcs, jardins et zones boisées, micro forêts qui agissent comme des éponges naturelles en absorbant l'eau de pluie.
Systèmes de collecte des eaux pluviales : Mettre en place des systèmes de collecte des eaux pluviales pour recueillir l'eau de pluie qui peut être réutilisée à des fins non potables, comme l'irrigation.
Éducation et sensibilisation : Sensibiliser la population aux problèmes liés à la gestion de l'eau et promouvoir des comportements éco-responsables, tels que la réduction de l'imperméabilisation des sols.
Infrastructure verte : Intégrer des solutions d'infrastructure verte, comme des murs végétalisés et des fossés plantés, pour aider à absorber l'eau de pluie.
Gestion des eaux pluviales : Mettre en place des pratiques de gestion des eaux pluviales innovantes, telles que les jardins de pluie, qui permettent de filtrer l'eau avant de la rejeter dans les réseaux d'égouts.
Révision des codes du bâtiment : Mettre à jour les codes du bâtiment pour inclure des normes environnementales favorisant la gestion durable de l'eau.
Planification urbaine durable : Intégrer des principes de planification urbaine durable pour minimiser l'imperméabilisation des sols et promouvoir une gestion équilibrée de l'eau.
Réutilisation des eaux grises pour l'agriculture et l'arrosage des plantes de la ville.
Sensibilisation et éducation : Les municipalités peuvent jouer un rôle crucial en sensibilisant leurs résidents aux enjeux liés au changement climatique et en les éduquant sur la manière de réduire leur empreinte carbone.
Collaboration régionale et agglomération : La lutte contre le changement climatique nécessite souvent une coopération entre différentes municipalités, régions et même pays. Les municipalités peuvent collaborer avec d'autres entités pour partager des ressources, des informations et des meilleures pratiques.
Adaptation au changement climatique : Les municipalités doivent également élaborer des plans d'adaptation pour faire face aux effets du changement climatique, tels que l'augmentation du niveau de la mer, les vagues de chaleur, les incendies de forêt, etc.
Mettre en place un cycle de formation : cette action de sensibilisation sur la transition énergétique et le changement climatique devrait mieux faire comprendre nos choix en matière d'environnement et d'augmenter l'acceptabilité sociale des efforts demandés. De plus cela nous permet d'avoir une démocratie participative incluant tous les citoyens de Fréjus.
Mobilité Durable : La politique de la ville face au changement climatique encourage des systèmes de transport plus durables, tels que les transports publics efficaces, les pistes cyclables, les infrastructures pour les véhicules électriques, et la réduction de la dépendance aux véhicules à combustion interne.
Énergies Renouvelables : Les villes adoptent des politiques pour augmenter la part des énergies renouvelables dans leur mix énergétique. Cela peut inclure le développement de parcs éoliens et solaires, l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments municipaux, et la promotion de l'efficacité énergétique. Récupération des biogaz issus de la gestion des déchets organiques pour une mobilité collective.
Gestion des Déchets : La réduction des déchets et le recyclage sont des éléments clés de la politique de la ville face au changement climatique. Les villes mettent en place des programmes de tri sélectif, encouragent la réutilisation et la réduction des déchets à la source.
En résumé, une politique environnementale municipale visant à faire face au changement climatique doit être globale et intégrée, englobant à la fois des mesures d'atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre) et d'adaptation (gestion des effets du changement climatique).
Elle nécessite également la participation active de tous.
Les posts de la commission environnement
La plateforme Plus fraîche ma ville, start-up d’État portée par l’ADEME, a été conçue comme un outil d’aide à la décision de premier niveau pour les agents et élus de collectivités. À travers cette initiative, l’ADEME s’engage à fournir des réponses concrètes aux problématiques d’apport de fraîcheur en ville et en centre bourg, illustrées par des exemples. Pour chaque situation, elle permet de s’informer sur les coûts, les bénéfices et les limites des différentes solutions et propose également un espace destiné au partage d’expériences.
La Ville d’Angers est engagée dans la transition écologique et le développement durable pour faire évoluer le territoire et accompagner ses habitants vers un nouveau modèle économique, social et environnemental. L’Homme est au cœur de cette transformation. Il s’agit de mettre en place un environnement plus viable, vivable, équitable et désirable pour tous, en renouvelant nos façons de consommer, de travailler, d’habiter ou encore de vivre-ensemble.
La ville intelligente est un nouveau concept de développement urbain. Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services. Le périmètre couvrant ce nouveau mode de gestion des villes inclut notamment : infrastructures publiques (bâtiments, mobiliers urbains, domotique, etc.), réseaux (eau, électricité, gaz, télécoms) ; transports (transports publics, routes et voitures intelligentes, covoiturage, mobilités dites douces - à vélo, à pied, etc.) ; les e-services et e-administrations.
Réponse d'une IA sur le sujet de la smart city
UN LABEL POUR PROMOUVOIR ET DÉVELOPPER LA VILLE DURABLE & INNOVANTE
Co-développé par Efficacity et le Cerema, le Label Ville Durable et Innovante (VDI) a vocation à accompagner les collectivités dans l’élaboration, la mise en œuvre et la reconnaissance de leurs stratégies et feuilles de route de développement durable et innovant.
Le Label VDI est un label englobant, dont le référentiel vient compléter ceux des Labels Climat Air Energie (CAE) et Economie circulaire (ECI) du programme de l’ADEME « Territoire Engagé Transition Ecologique », permettant ainsi de couvrir l’ensemble des thématiques du développement durable.
Un arbre équivaut à cinq climatiseurs allumés pendant vingt heures. Jérôme Champres | expert écologie urbaine, Cerema
Rénover et construire autrement
Définition d'une trame Verte et Bleue
La trame verte et bleue (TVB) vise à préserver et à restaurer un réseau de continuités écologiques pour que les espèces animales et végétales puissent circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer, assurant ainsi leur cycle de vie. Depuis 2007, cette démarche inscrit la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à améliorer notre cadre de vie et l’attractivité résidentielle et touristique.
De nombreuses espèces animales et végétales ont besoin de se déplacer au cours de leur cycle de vie, pour se nourrir, se reproduire, s’adapter au climat. Or, l’urbanisation, les infrastructures de transport comme les routes et les voies ferrées, les barrages sur les cours d’eau, l’agriculture et la foresterie intensive, ou encore la pollution lumineuse ou sonore, réduisent la surface des espaces naturels et les fragmentent, limitant ainsi les possibilités de déplacement des espèces.
La trame verte fait référence aux milieux naturels et semi-naturels terrestres.
La trame bleue fait référence aux réseaux aquatiques et humides : fleuves, rivières, canaux, étangs, zones humides.
86% des cambriolages ont lieu de jour ! le principal argument développé contre l'extinction de l'éclairage la nuit ne tient pas. C'est plus un sentiment d'insécurité qu'une réalité. Un point milieu pourrait être un éclairage dynamique en fonction du besoin
Article issu du site LE COURRIER DES MAIRES et des élus locaux
Cinq critères d'attractivité des villes piétonnes
Pour les auteurs de l’étude, cinq critères ont favorisé l’attractivité des centre-villes dans cette trentaine de villes moyennes :
La reconcentration des activités « pour créer une masse critique susceptible d’attirer les flux » ;
L’équilibre entre accessibilité et pacification du centre-ville, à savoir que « les villes les plus dynamiques sont celles qui facilitent à la fois l’accès et le stationnement en voiture – création de parkings, tarification incitant à la rotation des véhicules – tout en développant des zones piétonnes ou des zones 20 km/h avec des mobilités mixtes (piétons, vélos, voitures à vitesse limitée) » ;
La rénovation du patrimoine historique permettant « un accroissement du flux touristique, un embellissement de l’espace et un effet d’entraînement pour le quartier » ;
Le recours à des managers de centre-ville pour piloter cette attractivité et/ou l’utilisation de foncières publiques « pour racheter des cellules commerciales dans le but de les rénover et les louer à prix attractif » ;
et enfin un tissu de commerçants « proactifs » proposant notamment des animations.
Un concept a appliquer a toutes les villes
quelques villes comme Ottawa, Melbourne ou Copenhague travaillent sur cette forme de nouvelle urbanité, afin de limiter les déplacements polluants et d'améliorer le cadre de vie.
Les « 20-minute neighbourhoods » (voisinages à 20 minutes) initiés à Portland à la fin des années 2000 ont ainsi déjà inspiré plusieurs métropoles françaises, telles que Rennes ou Bordeaux.
Le concept nécessite d'en finir avec une ville fragmentée où de nombreuses activités dépendent des déplacements en voiture ou en transports en commun. Au contraire, la ville du quart d'heure consiste à limiter le périmètre d'accès à des fonctions vitales, comme se nourrir, travailler, se cultiver, etc.
1 Le changement climatique
Médiatisé dès les années 70 par le rapport du Club du Rome, (rapport Meadows). le changement climatique est déjà une réalité. Les différents rapports du GIEC font la synthèse de l’état des connaissances scientifiques sur le sujet. le réchauffement climatique à l’œuvre est causé par les activités humaines et atteint déjà +1,1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce qui implique la multiplication des événements climatiques extrêmes (sécheresses, dômes de chaleurs, inondations, ouragans…).
2 L’érosion de la biodiversité
Nous vivons aujourd’hui la sixième extinction de masse.
1 000 000 d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction (IPBES) :
75 % des environnements terrestres « sévèrement altérés » par les activités humaines (40 % pour les environnements marins) ;
Un quart des vertébrés, invertébrés et plantes précisément étudiés sont en danger d’extinction ;
40 % des batraciens, au minimum, sont en danger d’extinction ;
En près de cinquante ans, 68% des animaux vertébrés sauvages ont disparu ;
La population d’oiseaux a diminué de près de 30% en France en trente ans.
3 Le changement d’utilisation des sols
A l’échelle de la planète, les changements d’utilisation des sols sont principalement dus à l’agriculture. En intensifiant et en étendant ses surfaces agricoles, le secteur primaire contribue fortement à la déforestation. Les changements d’utilisation des sols ont de lourdes conséquences sur l’environnement :
Dégradation de la biodiversité et des services écosystémiques,
Erosion des sols,
Risque d’inondations et coulées d’eau boueuse,
Augmentation des émissions de gaz à effet de serre, déstockage de carbone, etc.
4 L’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère
Plastiques, pesticides, peintures, antibiotiques, médicaments, métaux lourds, composés radioactifs, perturbateurs endocriniens… Cette limite planétaire est également définie sous l’intitulé « pollutions chimiques ». La production de produits chimiques a été multipliée par 50 depuis le début des années 1950. Elle devrait même encore tripler d’ici 2050. Les plastiques, par exemple, sont constitués de différents polymères et peuvent contenir jusqu’à 10 000 substances chimiques.
5 La perturbation du cycle du phosphore et de l’azote
Considérés par les scientifiques comme des enjeux prioritaires, l’azote et le phosphore, sont des éléments essentiels à la vie. L’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. A cause de nos pratiques agricoles et de l’utilisation excessive de fertilisants chimiques, les cycles biochimiques dans les sols et l’eau sont perturbés.
Pour l’azote, l’enjeu est d’empêcher un rejet excessif d’azote réactif dans l’eau et les milieux naturels aquatiques afin d’éviter leur eutrophisation. On mesure donc la fixation de diazote par l’industrie et l’agriculture. Le seuil à ne pas dépasser pour l’azote est fixé à 62 téragrammes par an (Tg N/an).
Pour le phosphore, l’enjeu est d’éviter un épisode de forte réduction d’oxygène dans les océans. Au niveau mondial (asphyxie des océans), le seuil est estimé à 11 téragrammes par an (Tg P/an) de phosphore rejetées dans l’eau (il ne doit pas être plus de dix fois supérieur au rejet naturel).
6 L’acidification des océans
L’acidification des océans constitue un défi majeur, à la fois pour la biodiversité marine et pour la capacité des océans à continuer de fonctionner comme le premier puit de carbone de la planète. Ici encore, nous percevons l’interdépendance des limites planétaires. A cause de l’augmentation des émissions de CO2, le pH des océans diminue, leur acidification augmente.
7 L’augmentation des aérosols dans l’atmosphère
Les aérosols désignent des particules fines en suspension dans l’air. La grande majorité d’entre elles sont d’origine naturelle (éruptions volcaniques, tempêtes de sable, etc.) mais elles peuvent également résulter des activités humaines (aérosols primaires) ou de transformations physico-chimiques dans l’atmosphère (aérosols secondaires). De par leur taille, les aérosols peuvent pénétrer l’appareil respiratoire et avoir des effets négatifs pour la santé humaine.
8 L’appauvrissement de l’ozone stratosphérique
L’ozone stratosphérique désigne la couche de l’atmosphère comprise entre 20 et 50 km d’altitude. En filtrant une grande partie des rayonnements ultraviolets (UV) solaires, cette couche protège les êtres vivants. En effet, une surexposition aux UV peut avoir des effets néfastes sur la santé humaine et également sur les végétaux.
9 Le cycle d’eau douce bleue et verte
Disponible en faible quantité et inégalement répartie sur la planète, l’eau douce est une ressource naturelle indispensable aux activités humaines. Au cours du 20e siècle, les prélèvements d’eau dans le monde ont augmenté deux fois plus vite que la taille de la population.
Pour cette limite on distingue en réalité deux niveaux :
L’eau bleu, celle des rivières, des lacs et des eaux souterraines
L’eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux