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Château Paquette, Fréjus, le 14 septembre 2024
📣Chers amis,
Vous êtes tellement nombreux que je ne peux pas vous remercier tous.
Et encore ! C’est sans compter tous ceux qui n’ont pas pu nous rejoindre aujourd’hui, retenus par leurs obligations électives, professionnelles ou familiales. Il est vrai que septembre est un des mois les plus chargés entre rentrée des uns, forum des associations, fête patronale… voire des mariages !
Je vous remercie toutefois tous ceux qui nous ont écrit pour nous assurer de leur soutien tout en ne pouvant être présents : je pense notamment à Renaud MUSELIER président de la Région Sud, à David LISNARD, président de l’association des Maires de France, maire de Cannes, à Sophie JOISSINS, vice-présidente de la Région Sud en charge de la culture, maire d’Aix-en-Provence, à François de CANSON, vice président de la Région Sud, Maire de la Londe, à Richard STRAMBIO, vice-président de la région sud en charge de l’action patrimoniale, Maire de Draguignan, à Liliane BOYER Maire de le Muy, à Nicolas MARTEL, Maire de saint Paul en forêt, à Nathalie PEREZ LEROUX, Maire de la Roque Esclapon…
Merci à vous tous de vous être manifestés pour nous assurer de votre soutien.
Mes remerciements aussi à vous, mes amis, qui avez fait le déplacement pour partager avec nous non seulement nos idées, mais également ce beau moment de convivialité.
• Virginie PIN vice-présidente de notre belle Région Sud, en charge de l’art de vivre en Provence Alpes Côte d’Azur, du patrimoine et des traditions, adjointe à la Mairie de Toulon, ma consœur toulonnaise, mon amie de toujours : tu représentes le Président Renaud MUSELIER et Romain SIMMARANO, chef de cabinet du président Renaud Muselier, vice-président de CAP SUR L’AVENIR qui est à la région ce que plus modestement Notre Parti C’est Fréjus est à notre belle ville : un parti politique 100 % local, 100 % axé sur les problématiques du quotidien, 100 % joyeux ! Merci à vous pour votre soutien.
• Fabrice ALBERT, délégué départemental de l’UDI, qui arrive tout droit des universités d’été d’Amiens pour être parmi nous : merci Fabrice ; tu représentes ma famille politique de cœur, celle que malgré tout je n’ai jamais abandonnée. Ta présence me confirme qu’il en va de même pour nos amis. Soyez en remerciés.
Pardon pour tous les autres : je ne vous oublie pas, mais si je continue encore, vous allez me maudire avant la fin de ce discours !
Parce qu’en fait, la question que vous vous posez sûrement c’est « que faisons-nous là un samedi midi de fin d’été au lieu de profiter du soleil et des plages enfin désertées ? »
Eh bien mes amis, j’ai une information pour vous : si nous étions fans de la gestion municipale du maire actuel de Fréjus, ni vous ni moi ne serions là aujourd’hui.
Le fait est qu’il n’y a pas que le RN dans le Var et que nous à Fréjus, nous avons un peu de mémoire et que nous nous souvenons des promesses de campagne de l’actuel locataire de la mairie.
• On vous avait promis la sécurité : on vous a menti.
Fréjus, soi-disant la 16e ville la plus sûre de France, ce sont des faits de délinquances qui ont augmenté de 4 % entre 2022 et 2023.
C’est 12,2 % d’augmentation de cambriolage.
C’est 16,7 % d’augmentation de faits de stupéfiants.
C’est 13,06 % d’augmentation de violences intra familiales.
Rapporté à la population, Fréjus, c’est un niveau de délinquance plus élevé que la moyenne des autres villes du Var.
Ça, ce ne sont pas des chiffres de Valeurs Actuelles : ce sont les chiffres du ministère de l’intérieur.
Entendez bien ceci : la sécurité à la sauce RN, ça ne marche pas.
• On vous avait promis l’arrêt de la bétonisation : on vous a menti.
Il n’y a jamais eu autant de grues et de béton coulé à Fréjus que depuis 10 ans.
Cette majorité sortante a défiguré des quartiers pavillonnaires avec ses immeubles de cinq à six étages, sans réfléchir aux réseaux, aux routes, aux structures extrascolaires (les crèches, les centres de loisirs…) laissant les Fréjusiens s’entasser les uns sur les autres.
Entendez bien cela : l’urbanisation à la sauce RN, ça ne marche pas.
• On vous avait promis le rétablissement des finances publiques : on vous a menti.
Depuis 10 ans, le maire et ses amis ont vendu le patrimoine communal à tour de bras sans désendetter la ville. La dette a augmenté de 8 millions, passant de 143 millions en 2014 à 151 millions en 2024.
Entendez bien ceci : la gestion financière à la sauce RN, ça ne marche pas.
Vous croyez que j’exagère ? Que « je galège » comme on dit chez nous ?
Voici trois exemples concrets pour illustrer ce naufrage.
1 – Le projet de construction d’hôtel de luxe à la base.
Je vous le dis tout de suite : je n’en veux pas. Pas parce que je n’aime pas les hôtels. Pas parce que je ne veux pas de développement économique comme on le prétend.
Mais parce que nous avons besoin de maintenir cet espace PUBLIC pour construire le campus universitaire dont notre territoire a un besoin vital.
Voilà qui stoppera l’hémorragie de nos jeunes vers les grandes villes universitaires de la région. Voilà qui va rajeunir notre territoire et nous permettre en plus d’héberger nos saisonniers en été tout en maintenant le poumon vert de notre ville envié par tous.
2 – Deuxième exemple : la suppression des deux parkings de Port Fréjus pour construire de nouveaux immeubles dont une résidence pour seniors. Si vous voulez transformer un quartier moribond en quartier mort, il n’y a pas mieux !
Ce projet est stupide. Ce dont Port Fréjus a besoin, c’est d’un parking silo végétalisé de 300 places comme je l’ai proposé depuis deux ans au conseil municipal. Seulement voilà, ça permet de couler moins de béton et ça coûte moins cher… et je ne parle pas ici des 5 millions d’euros perdus dans cette opération !
3 – Le troisième exemple, c’est le pire.
L’usine à enfants de Cais Capitou. Ces fous vont construire à vos frais (18 millions d’euros) 2 groupes scolaires coincés entre l’autoroute et Lachenaud pour y entasser 1200 enfants de 3 à 8 ans !
Ces trois projets, imposés sans concertation véritable, sans discussion avec les habitants, sont des exemples concrets de la manière dont la mairie actuelle ignore les besoins réels des citoyens.
La densification urbaine ne doit plus être l’affaire de quelques intérêts privés, mais pensée en concertation avec les habitants en tenant compte des infrastructures, des transports et de la qualité de vie.
Alors oui, mes amis, ce n’est pas par hasard si nous sommes ici réunis ce samedi.
Nous n’acceptons plus que notre ville soit dirigée de cette manière par quelqu’un qui du haut de sa tour d’ivoire transforme l’hôtel de ville en boîte de nuit après chaque conseil municipal, décide seul et n’écoute personne.
Il est temps de dire stop à ces pratiques et de reprendre en main le destin de Fréjus. Nous voulons que les citoyens soient au cœur des décisions municipales, pas qu’ils les subissent.
Vous allez me dire que c’est impossible, que les politiques sont tous les mêmes et que les promesses de campagne n’engagent que ceux qui les écoutent.
C’est peut-être vrai pour le RN ou d’autres formations politiques, mais ce n’est pas une fatalité !
Regardez ce que nous avons fait ce matin : ensemble, nous avons travaillé sur les huit thèmes de développement de la ville que nous vous avons proposés.
Regardez ce que nous faisons à Notre Parti C’est Fréjus depuis 2019 avec nos commissions thématiques.
Regardez ce que nous avons fait avec nos enquêtes réalisées auprès de plus de 100 commerçants de Saint-Aygulf, de Fréjus plage et bientôt du centre historique.
À Fréjus, personne d’autre que nous l’a fait ; nous sommes les seuls à le faire.
Voilà la méthode de Notre Parti C’est Fréjus.
Voilà cette autre façon de faire de la politique à laquelle nous croyons.
Débarrassée des mots d’ordre.
Débarrassée des calculs politiciens.
Débarrassée des professionnels de la politique qui courent les élections comme d’autres courent le cachet.
Une méthode qui place les citoyens au centre des décisions, qui mise sur la transparence et la concertation.
Notre vision pour Fréjus est claire : nous voulons une ville qui se développe de manière équilibrée, respectueuse de son environnement et de son patrimoine.
Nous voulons faire de Fréjus un modèle de développement durable, où chaque projet sera pensé pour améliorer le cadre de vie de ses habitants. Cela signifie protéger nos espaces naturels comme la base Nature, tout en favorisant une économie locale dynamique et diversifiée.
Pour ce faire nous pensons que l’action municipale doit être priorisée autour de 6 axes majeurs.
1 – contre la bétonisation, nous modifierons le PLU pour prioriser la construction d’immeubles neufs sur la Zac des sables en échange d’un moratoire sur les autres quartiers, notamment les zones pavillonnaires.
2 – contre l’hémorragie des finances publiques, nous allons réduire les dépenses inutiles (je ne parle pas seulement de la statue de Johnny, des subventions de la Hell’s Week, des indemnités du maire ou du changement de sens de circulation du centre-ville…), mais surtout en augmentant les recettes grâce au développement des entreprises locales.
Comment ? En favorisant l’implantation des entreprises au Capitou au lieu de garder 5 ha pour la construction d’un stade de foot comme le souhaite le maire actuel. Et le campus universitaire va dans le même sens.
3 – contre l’insécurité qui s’installe à Fréjus, en redéployant les budgets pour utiliser correctement la vidéosurveillance mais surtout pour « remettre les troupes au sol » en créant une vraie police municipale de proximité, un véritable îlotage (et pas un saupoudrage des moyens) : voilà qui va empêcher les trafics de s’installer, procurer du renseignement à la police nationale et enfin définir avec le procureur de la république une réponse pénale efficace et adaptée.
4 – mais la modernisation de Fréjus ne peut pas se faire au détriment de notre patrimoine naturel et culturel. Nous devons préserver ce qui fait de notre ville un lieu unique, où nos 2000 ans d’histoire ne sont pas que des contes du passé, du folklore, un gentil amusement, mais la source d’une richesse future.
Nous voulons préserver nos traditions, mettre en œuvre un tourisme durable qui valorise notre patrimoine tout en respectant l’environnement et les Fréjusiens. Nous voulons achever enfin le chantier des Arènes avec l’État et la Région. Nous voulons accompagner le Département dans la construction du musée archéologique départemental dont nous attendons 120 000 visiteurs par an.
5 – notre engagement envers les générations futures est également central. Nous devons investir dans l’éducation pour offrir à nos enfants des écoles modernes, des opportunités d’apprentissage de qualité, un environnement propice à leur épanouissement. Il est vital que chaque enfant de Fréjus ait les mêmes chances de réussir, peu importe son quartier d’origine ou son milieu social. Voilà pourquoi nous mettrons en place ce que je réclame en vain depuis 2021, un audit de toutes les écoles de la ville pour définir leurs besoins et un plan pluriannuel d’investissement pour les couvrir. Il est anormal que Fréjus dépense moins par enfant scolarisé que ses voisines, notamment celle d’au-delà le Pédégal.
6 – nous voulons faire de Fréjus une ville numérique et intelligente. Les nouvelles technologies doivent être mises au service des Fréjusiens pour améliorer la gestion des services publics, faciliter la mobilité, optimiser l’utilisation des ressources naturelles et financières. Fréjus, ville connectée ce n’est pas du rêve. Il n’est pas normal que les outils actuels ne marchent pas. Vous avez essayé d’inscrire vos enfants au centre de loisirs ? Même levé à 5 heures du matin, vous êtes 400ème sur la liste d’attente et à 9 heures, vous êtes 700ème !
Mais j’insiste.
Pour réussir ces objectifs, rien ne se fera sans mettre la cohésion sociale au centre du projet. Voilà pourquoi nous voulons renforcer les liens entre les quartiers, promouvoir le bien vivre ensemble, soutenir toutes les initiatives locales qui favorisent l’inclusion, la solidarité, le lien intergénérationel : oui, nous réouvrirons, avec la CAF, les centres sociaux fermés par cette majorité municipale.
Nous croyons en un Fréjus où chacun retrouvera sa place, où chaque quartier sera valorisé, où la qualité de vie est notre priorité.
Oui mais voilà : pour mettre en œuvre ce programme, il faut être élu à la mairie.
L’échéance de 2026 avance à grands pas. Ce sera un moment décisif pour notre ville, une opportunité unique de changer de cap et de construire ensemble une ville qui respecte tous ses citoyens.
J’ajouterai : un moment unique pour retrouver à Fréjus à minimum de moralité publique. J’en ai assez pour ma part qu'on ne parle de nous qu’au titre des frasques des élus de Fréjus.
• L’une, poursuivi pour vol.
• Un autre poursuivi pour des postes racistes sur les réseaux sociaux
• un maire qui, s’il fait ce qu’il veut de sa vie personnelle et de ses excès, ne comprend toujours pas qu’il ne représente pas que lui-même mais nous tous.
Il faut que cela change !
Et pour que cela change, il faut que vous souteniez ce qui désormais est constitué en parti politique, Notre Parti C’est Fréjus.
Nous ne nous battons pas seulement pour gagner une élection.
Nous nous battons pour offrir à Fréjus une gestion à la hauteur de son destin.
Une gestion saine dans ses investissements et audacieuse dans ses projets… tout en sachant, pour les valoriser, obtenir des subventions qu’ils méritent.
2026 sera l’année où les citoyens reprendront le contrôle de leur ville. L’année où nous pourrons dire stop à une gestion autoritaire et opaque. Dire oui à une gestion participative, transparente et tournée vers l’avenir.
L’année où nous pourrons transformer Fréjus en une ville exemplaire, respectueuse de son environnement, sûre et prospère pour tous ses habitants.
Je sais que beaucoup d’entre vous partagent cette ambition pour Fréjus.
Les défis sont nombreux mais notre volonté de construire cet avenir meilleur est encore plus fort.
Alors, avec votre soutien, avec votre aide, nous ferons de 2026 l’année du renouveau.
Merci pour votre engagement, votre détermination et votre confiance. Ensemble faisons de Fréjus la ville que vous méritez !